Si vous nous suivez sur les réseaux sociaux, vous savez que je viens de rentrer d’un voyage de rêve en Afrique australe. On a dû prendre une décision rapide après être tombé amoureux de l’Afrique l’année précédente en Ouganda, et mon choix pour ce deuxième safari nous a finalement conduit dans la partie sud du continent. Un safari exceptionnel en tout point ( nous y reviendrons plus en détail dans de prochains articles) pris en sandwich entre deux expériences tout aussi exceptionnelles : nous avons voyagé à bord du Rovos Rail, le train le plus luxueux du monde.
La charmante histoire de Rovos, un train pas comme les autres
L’histoire de Rovos commence avec Rohan Vos (Ro-vos, la pièce est tombée ?). Mécanicien passionné invité à un voyage en train en 1985 par un de ses clients, ce fut le tournant de sa vie. De plus, il passera la majorité du voyage à parler avec le mécanicien du train.
La même année, Rohan Vos prend la décision de racheter quatre wagons équipés d’enchères avec l’intention de les retaper et de les transformer en une caravane familiale améliorée pouvant être rattachée à un chemin de fer standard. Cependant, il se rend vite compte qu’il a du mal à travailler avec la compagnie de chemin de fer et décide d’acheter et de retaper une locomotive d’époque de 1938 afin de ne plus dépendre des trains conventionnels. Il l ‘appellera la locomotive Bianca du nom de sa fille.Tout d’abord, Car Rovos Rail est une belle histoire de famille. Enfin, le 29 avril 1989, le train est lancé avec une locomotive et sept wagons pour un voyage de quatre nuits à travers la région de Mpumalanga (à l’est de Pretoria). La liaison Pretoria-Cap Town (que nous avons déjà parcourue) a été établie en 1991.
Les débuts sont difficiles pour Rovos. Comme la demande ne suit pas, le train roule souvent à perte afin de maintenir une réputation de compagnie sérieuse et fiable. Les ennuis financiers s’accumulent, mais Rovos évite de justesse l’échec en 1993. En effet, c’est à ce moment précis que Rohan Vos, qui est à Londres pour une conférence sur le tourisme, officialise son partenariat avec l’agence Jules Verne. Ils créent une nouvelle gamme de Cap aux Chutes Victoria pour l’événement et en font la publicité dans les journaux anglophones. Le succès est au rendez-vous et quatre trains entiers sont rapidement réservés. L’argent des réservations rembourse les banques et les fournisseurs, évitant l’échec et permettant à l’aventure Rovos de continuer ! Ensuite, la machine a été lancée pour de bon.
A la découverte du train : Un voyage à travers le temps
Comme je l’ai dit plus tôt, l’attrait du Rovos réside dans la capacité du train à capturer l’atmosphère du début du XXe siècle dans un style victorien traditionnel qui n’est pas sans clin d’œil à l’univers d’Agatha Christie. Tout a été fait pour nous plonger pleinement dans cette époque révolutionnaire. Par conséquent, il n’y avait ni radio ni télévision à bord. L’utilisation d’ordinateurs portables et de téléphones portables était également interdite dans les lieux publics. Certainement une bonne idée (et ne vous inquiétez pas, vous pouvez toujours prendre des photos !).
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Carnet de bord : les activités offerts par Rovos Rail
Maintenant que vous savez tout (ou presque) sur les Rovos, il est temps de passer à ma section préférée, le document de voyage, ou plutôt le document de bord en l’occurrence ! Nous avons parcouru 1600 kilomètres lors de notre voyage, en restant sur un sentier à travers la brousse construit par des explorateurs il y a 160 ans. Je n’ai pas trouvé un seul moment pour me détendre entre les repas, la vue sur le paysage et les deux voyages. Les trois jours de voyage passent assez vite.
Jour 1: des vignobles du Cap au désert du Karoo, avec une excursion à Matjiesfontein
10h. Devant la gare du Cap, au numéro 1, Adderley Street, se trouvait notre rendez-vous. Le processus de « check-in » a lieu dans ce magnifique bâtiment. On s’occupe de nos valises (on les retrouve tout de suite dans notre chambre), et on s’installe dans une grande salle avec une coupe de champagne (la Méthode Cap) à la main pendant qu’un duo joue de l’alto (on a adoré leur sélection de chansons ) populaires dans les versions classiques, des Beatles à Hotel California !). Nous avons eu accès à un séminaire avant l’embarquement pour avoir une explication de l’itinéraire.
11h. Nos noms ont été appelés un par un et nous avons été conduits à l’intérieur de la cabine. Le train quitte la Route 23 du Cap peu après. Il nous était impossible de rester dans notre état actuel ; nous avons dû faire le tour du train! Nous trouvons ce qui sera notre emplacement pour la majeure partie du trajet après avoir fait le tour du propriétaire : le wagon d’observation à l’arrière du train ! Un nouveau verre de bulles nous est servi peu de temps après. Nous profiterons donc de notre apéritif tout en faisant nos adieux au Cap (on peut encore voir Table Mountain) et en faisant connaissance avec d’autres voyageurs.
Visitons Kimberley
Nous nous sommes retrouvés déconcertés par les paysages désolés du Karoo et nous voilà devant les mêmes scènes ! C’est assez ombragé.
14h30. Nous sommes ici à Kimberley pour notre aventure quotidienne. Après être descendus du train, nous prenons un bus pour le musée de la mine de diamant. Nous nous rendons au « Big Hole », le plus grand trou artificiel (avec précaution, manuellement). Aujourd’hui, de nombreux travaux plus importants sont réalisés à l’aide de machines. Étant donné que le musée est situé sur l’ancien site de la mine de diamants de Kimberley et que l’ancienne colonie minière a été fidèlement recréée, c’est encore une fois comme voyager dans le temps. La visite a été trop brève ; On aurait préféré rester un peu plus longtemps.